The Ghost-writer de Roman Polanski
On pouvait s'attendre à tout concernant ce film: on fantasmait Polanski réglant de loin ses affaires avec les Etats-Unis, Ewan Mc Gregor soudainement devenu plus profond et l'intrigue moins classique que celles des derniers opus du réalisateur franco-polonais.
Malheureusement, le pari du film (une sobriété étouffante, un suspense hitchcockien,) n'est pas tenu. L'angoisse censée se diffuser peu à peu n'est pas là, comme en témoigne la séquence où le nègre qui écrit les mémoires d'un ex premier ministre anglais - ressemblant fort à Tony Blair - revient sur la terre ferme pour enquêter sur la mort de son prédécesseur.Il se sent alors suivi, menacé, etc. situation que le grand Alfred aurait sans doute poussée à son paroxysme, notamment par une meilleure utilisation des temps morts, ces moments où il ne se passe rien mais où quelques détails suscitent l'inquiétude.
A la sortie de cet honnête travail, on se surprend à se demander si Polanski n'est au fond, pas un cinéaste surcoté, tant sa production est inégale et finalement, classique.
Le Littérroriste
Malheureusement, le pari du film (une sobriété étouffante, un suspense hitchcockien,) n'est pas tenu. L'angoisse censée se diffuser peu à peu n'est pas là, comme en témoigne la séquence où le nègre qui écrit les mémoires d'un ex premier ministre anglais - ressemblant fort à Tony Blair - revient sur la terre ferme pour enquêter sur la mort de son prédécesseur.Il se sent alors suivi, menacé, etc. situation que le grand Alfred aurait sans doute poussée à son paroxysme, notamment par une meilleure utilisation des temps morts, ces moments où il ne se passe rien mais où quelques détails suscitent l'inquiétude.
A la sortie de cet honnête travail, on se surprend à se demander si Polanski n'est au fond, pas un cinéaste surcoté, tant sa production est inégale et finalement, classique.
Le Littérroriste
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