19 décembre 2007
13 décembre 2007
Joseph Arthur à la Maroquinerie
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08 décembre 2007
Les promesses de l'ombre
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02 décembre 2007
Grammaire des immeubles parisiens
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22 novembre 2007
Orgueil et préjugés
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20 novembre 2007
Weegee
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18 novembre 2007
Secret sunshine
Le genre de film qui trouvera grâce auprès de certaines soi-disant élites parisiennes, un exotisme de façade .... pour pas grand-chose.
Secret sunshine est un film .... dispensable
BI
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08 novembre 2007
Eleanor Rigby
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21 octobre 2007
Fetish by Lynch/Louboutin
BI
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This is England
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Initiation à la franc-maçonnerie
Quelques reproches : certains chapitres se résument à deux phrases très générales (on imagine que cela est souhaité, dans une optique franc-maçonne où les choses ne sont pas données en bloc, mais où des indices sont censés permettre au lecteur d'engager une réflexion personnelle), le livre manque d'illustrations - qui auraient été utiles pour analyser la symbolique des loges, et surtout, l'ouvrage pêche par un manque de sens critique et de documentation sur les periodes troubles de la franc-maçonnerie (les franc-maçons illustres sont cités mais rien, par exemple, sur la loge P2).
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L'âge des ténèbres
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24 septembre 2007
La chouette aveugle
Sadegh Hedayat s'est suicidé à Paris le 9 avril 1950 après une vie toute de modestie, d'indépendance, de discrétion. La vie de souffrance d'un être qui n'acceptait pas les compromis.
Difficile, lorque l'on ne connait pas la littérature persane, de décrypter la richesse d'une oeuvre qui met en jeu des concepts et des images qui nous sont inconnus. La chouette aveugle est un texte baigné de désespoir, un désespoir qui emprunte ses armes au fantastique (on pense à Poe), à l'horreur (Lovecraft) ou à la poésie symboliste.
Entre rêve et réalité, un voyage dans un espace-temps beau mais parfois hérmétique.
BI
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23 septembre 2007
Vampirismes germanopratins
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18 septembre 2007
Rock'n'roll
Heureusement, des casques sont disséminés sur les murs, nous permettant de nous immerger dans le son d'une époque.
Tout ça manque de fond. Un film, amusant, est présenté, cnesé, à l'image de l'exposition, nous expliquer les débuts du rockn' roll. Mais c'est presque à une génération spontanée à laquelle on a droit. Très peu d'explications sur les origines, presque rien sur la dissociation entre les hit-parades noirs et blancs et la récupération des musiques noires par des artistes blancs (il aurait fallu rappeler que pendant les années 50, les noirs américains vivaient encore une ségrégation comparable à celle des sud-africains plus tard), quelques inexactitudes (le rock'n roll dérivé des gospels, et étrangement rien sur le blues)...
En bref, une exposition un peu légère à tous points de vue.
BI
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08 septembre 2007
Friendly fire
Au premier abord, les chansons de Friendly Fire paraissent suaves, presque mièvres. On reconnait quelque chose dans la voix, une parenté très pop. Peu à peu, les mélodies se complexifient, un dose d'ambigüité s'immisce, une fantaisie très second degré.
On aimerait en dire du mal, ranger l'artiste au rayon des fils de..., mais tout cela respire l'intelligence et l'humour.
Sean Lennon nous sert au final un album envoutant, dont les titres, entre héritage familial (la voix rappelle parfois vraiment celle de John) et collaborations francophiles (l'Eclipse avec M., en bonus sur l'édition française) ne nous quittent pas, rythment nos jours d'une mélancolie douce.
Le bonheur d'être triste : le fado ou le blues à la sauce Sean.
BI
PS: le CD est accompagné d'un DVD des clips des chansons, sorte de fantaisie homemade, truffé d'apparition de people amis, dans un climat très cirque.
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02 septembre 2007
Boarding gate
J'ai un problème avec le cinéma d'Assayas. Cinéma très parisien, prétentieux, creux, dénué de chair; Cinéma poseur, esthétisant sans jamais éveiller la moindre sensualité. Destroy de pacotille, overdoses sur papier glacé, meutres sans émotions.
Comme toujours, disparition de la figure masculine : les hommes sont tous lâches et les femmes doivent mener l'intrigue. Ce qu'elles ne font pas non plus.
Plans interminables (on voudrait sans doute se rapprocher d'un certain cinéma d'auteur mais l'ennui ne fait pas la Nouvelle Vague), accumulation de clichés dont Assayas est coutumier (pourquoi ses personnages et leurs dialogues sonnent-ils toujours faux, comme sonnaient faux les discussions autour/avec les labels dans Clean ?).
Asia Argento joue toujours le même rôle de la fille camée, vénéneuse-mais-qui-au-fond-a-des-sentiments. Michael Madsen (Kill Bill, Reservoir Dogs) ne parvient pas à donner de l'épaissseur à son personnage.
Une intrigue (une histoire de came) sans intérêt, quelques jolies filles mais pas Maggie Cheung.
Un désastre. Seule chose à sauver (et c'est assez rare dans le cinéma français mais peut-on encore parler de cinéma français dans cette coproduction mondialisée) : la photo.
BI
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19 août 2007
Le monde du blues
Le monde du blues est un livre majeur, sans aucun angélisme - il n'y a pas les gentils noirs et les méchants blancs -, mais parfois entaché des préjugés de son époque. L'homosexualité y est ainsi décrite comme un vice d'une gravité extrême, ce qui, rétrospectivement, nous montre le chemin parcouru et signale comment le victimisme de certaines minorités actuelles est proche du ridicule.
On peut regretter qu'il n'y ait pas (à ma connaissance) d'édition de l'ouvrage accompagnée d'un CD des blues cités, ce qui permettrait d'entreprendre ce long voyage en musique.
BI
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15 août 2007
Qui connaît Madame Royal ?
Le livre publié par le Seuil regroupe des entretiens avec Claude Askolovitch (Nouvels Obs), qu'on ne peut pas taxer d'anti-socialisme primaire.
Nous sommes quelques-uns à avoir échappé in extremis au vote Royal, à avoir ressenti un vrai malaise devant une candidate dont nous soupçonnions qu'elle était tout autre chose que ce qu'elle voulait nous présenter.
Besson nous révèle l'ampleur du malaise au sein du PS. Il parle finalement moins de Royal que du clivage entre son équipe et le reste du Parti Socialiste. Entre la figure d'un Hollande incapable de trancher, les vieux amis qui poignardent Besson dans le dos, les mensonges à répétition de la candidate, ses bourdes révélatrices, l'entretien complète utilement La femme fatale que nous avons chroniqué ici.
Dans Qui connaît Madame Royal ? Besson met spécifiquement l'accent sur la prétention participationniste de Royal, et la manière dont tout cela n'a servi qu'à justifier un discours pré-établi. Besson finira par démissionner, songera à se retirer pour toujours de la politique, avant d'être accueilli par le camp d'en face, comme beaucoup d'autres.
Jamais candidat socialiste n'aura suscité une telle désaffection des intellectuels, dans un pays où, pourtant, ne pas être de gauche est considéré comme un manque de gout lorsque l'on paye l'ISF.
BI
ps: vidéo de Besson sur son livre
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06 août 2007
Sweet sixteen
BI
ps: comment illustrer le son ? Par une photo prise le long de l'itinéraire, à défaut de mieux.
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02 août 2007
A la cadence de l'herbe
L'auteur de Panama sait mieux que quiconque ce qui se cache derrière les mythes, de quoi sont faits les hommes.
Un grand livre
BI
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29 juillet 2007
Persepolis
Adaptation de la bande-dessinée de Mariane Satrapi, Persepolis retrace l'itinéraire personnel d'une jeune iranienne, entre révolution, guerre Iran-Irak, exil en Europe, tentative de retour au pays et exil final.
Les graphismes sont somptueux, les personnages attachants (la verve de la grand-mère incarnée magistralement par Danielle Darrieux).
S'il était peut-être une erreur de confier les voix françaises à des actrices aussi connues que Chiara Mastroïanni et surout Catherine Deneuve (qui, à l'instar de Depardieu, finit par imposer son image plutôt que celui de ses personnages), cette légère gêne disparait vite pour nous laisser nous plonger dans ce film plein d'humour, de bruit et de fureur, film qui se termine sur une note trsè mélancolique.
On reste surpris devant le peu de récation de l'Iran à ce réquisitoire sans faiblesse contre le régime iranien. Une ode à l'amour, à l'ivresse des sens, à l'âme perse.
BI
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20 juillet 2007
Media Crisis
Media Crisis se veut une mise à plat de ses idées en matière de médias, de structures narratives, de censure...
Malheuereusement, le duscours ne sort pas des généralités. Watkins a développé un concept, celui de la Monoforme, qui est selon lui une forme narrative unique qui truste les médias et impose une vision antidémocratique et violente des rapports humains. Mais jamais Watkins ne rentre en détail dans le fonctionnement de cette structure, dont on crois comprendre qu'elle est basée sur un découpage très fragmentaire (ne pas laisser le temps de penser), un son qui prend au corps (immersion, impossibilité de se distancier), un formatage des durées des films et émissions qui impose indirectement des structures narratives redondantes.
Un discours un peu paranoïaque qui ne va pas assez au fond des choses pour nous convaincre de sa - probable- pertinence.
Les exemples donnés sont en revanche assez révélateurs - cf le cas d'Arte - d'une arrogance des programmateurs et de la confusion qui règne entre politiques et diffuseurs.
BI
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15 juillet 2007
L'avocat de la terreur
BI
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25 juin 2007
La femme fatale
Début des années 80, nous sommes adolescents. Poniatowski déclare, peu avant la présidentielle de 81 que si Mitterrand est élu, les chars russes débarqueront à Paris sous 15 jours.
La droite française est réactionnaire, coincée, puritaine, familiale, militariste.
Un saut dans le temps...
2007, la gauche française a changé. Elle a mis à sa tête une femme qui n'aurait pas dénoté dans ce cortège de mémères emperlousées prônant la famille nombreuse, la victimisation, le judiciarisme permanent, le "redressement"
Cette femme porte une étiquette, un Post-It siglé PS.
Tu te retrouves dans des dîners où l'on te dit vouloir "s'abstraire de la personne et voter pour une étiquette". Les choses sont claires.
Ségolène Royal met en scène son personnage sous fond d'autoritarisme et de culte de la personne, ce qui, ajouté aux références militaires, à l'obsession familiale et à un fort catholicisme occulté, définit un profil type assez peu progressiste, aux relents pétainistes voire poujadistes.
Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin sont journalistes au Monde. La femme fatale relate mois après mois l'ascension de Ségolène Royal, sa stratégie, ses mensonges, ses rancunes. Le livre confirme l'impression diffuse qui filtrait au travers de l'opacité du dispositif d'une candidate dont la campagne fut, en grand secret, la plus marquettée de l'histoire de la politique française. Le produit, la marque SR, vendu comme des savonnettes au gré des enquêtes d'opinion. "Vous avez raison" comme seul discours d'une candidate méprisant ses adversaires mais aussi le Parti Socialiste. S'éffondre également le mythe d'une candidate qui aurait été attaquée par les médias: on constate au contraire à quel point la presse fut indulgente pour une campagne littéralement sans fond, soutenue par une inteligentsia parisienne en mal d'idées (BHL).
Le livre se lit comme un roman mais aurait peut-être mérité quelques développements supplémentaires sur certains épisodes de la campagne ségoléniste.
BI
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16 juin 2007
Newsweek
BI
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12 juin 2007
Le scaphandre et le papillon
Le sujet est anti-cinématographique par excellence. Amalric doit incarner un homme sans mouvement. Le jeu d'acteur se limite au mouvement d'un oeil, d'une paupière, et à la tonalité d'une voix off. Le film se déroule entièrement dans l'hôpital où Bauby repose. Visites de sa femme et de ses enfants, visions épiphaniques de la beauté d'une infirmière... Julian Schnabel réussit le tour de force de rendre à la vie cet homme, de lui rendre hommage, par une grande inventivité cinématographique et picturale sans pathos inutile. Un hymne à la vie et aux femmes.
BI
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10 juin 2007
L'immeuble Yacoubian
Hommage à la liberté, à l'hédonisme mais aussi description de la montée de l'intégrisme. Ces thèmes, comme celui - très tabou- d'une homosexualité pourtant omniprésente dans une société où les hommes et les femmes ne se croisent plus guère, sont abordés par le biais de l'histoire de personnages individuels, ce qui évite au livre tout didactisme. Dans son essai l'art du roman, Kundera décrivait le roman comme le lieu du doute et de la complexité, tout le contraire de l'oeuvre "engagée", "à message".
Par cette fresque attachante, drôle et émouvante à la fois, l'auteur réussit mieux que tout discours à nous faire partager ses valeurs.
BI
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17 mai 2007
Asiles de fous
Le roman est l'histoire d'une rupture, d'une rupture lâche, racontée à travers ses différents protagonistes : la femme que l'on quitte, l'homme qui s'en va mais aussi ses parents qui joueront un rôle pervers.
Ecriture directe, les névroses s'épanchent. On pense beaucoup à Elfriede Jelinek, pour ses descriptions sans appel de la décomposition des familles et des couples. Noir, c'est noir: pas grand-chose à sauver chez les personnages de Jauffret. Ce qui le sauve et nous tient le temps de la lecture au dessus de ce cadavre puant, c'est un humour desespéré, une distance vis à vis de l'horreur, mais c'est aussi ce qui nous rend ces "monstres communs" très distants.
BI
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13 mai 2007
The air is on fire
BI
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06 mai 2007
Nuage rouge
Nuage rouge est le récit d'un fait divers simple et sordide, celui d'une tentative de viol et de l'émasculation de l'agresseur. Mais ici, nul intérêt pour l'horreur, nulle lamentation. Car ce fait divers n'est que le prétexte à explorer la langue et le romanesque. Christian Gailly - dont on avait par ailleurs admiré le roman suivant Un soir au club - c'est un peu un Christian Bobin qui aurait remplacé l'eau bénite par du whisky et les grandes orgues par un quartet de jazz. Tentative proche dans la volonté de retrouver une langue débarrassée de ce qui n'est pas indispensable, ce qui n'exclut pas, au contraire, la notion de bruit (on retrouve là une idée présente dans le free jazz).
Le livre aurait pu tomber dans les travers habituels du roman français actuel, à savoir un nombrilisme total, mais ici, le particulier renvoie à l'universel, à des petites choses que l'on ressent tous, des petits bouts de pensée qu'on a tous effleurés.
Au final, un livre superbe, un auteur, un style.
BI
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18 avril 2007
Comment draguer la militante dans les réunions politiques
Lassé des affrontements sans saveur de Nique-là Saque-là Aussi., Ségo La Hyène Royale, France Baille-Roux ? Etienne Liebig a la solution pour vous redonner goût à la politique. Sous titré justement Guide de survie en période électorale son dernier ouvrage perpétue une tradition bien gauloise, qui tente de concilier humour et érotisme. Comment draguer la militante est d'ailleurs édité par La Musardine, honorable maison spécialisée en débauches en tous genres. Vous y apprendrez avec bonheur comment communiquer avec les militantes de tous bords. Arriver à ses fins suppose bien-entendu de la ruse, de l'astuce et pas mal d'abnégation. Etienne Liebig n'ira pas au bout de son combat, pusiqu'il se contentera de cyber-sex avec la militante du Front National, à la fois heure de gloire et limite de son itinéraire érotique.
Livre conseillé pour ses portraits à la hache des us,coutumes, manies et idées toutes-faites de partis politiques qui apparaissent avant tout comme des lieux de sociabilité, de rassemblement, d'identité.
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07 avril 2007
Livraison de revues littéraires
Inculte "revue littéraire et philosophique": revue publiée en format de poche . Le dernier numéro (7) est particulièrement jouissif, avec notamment l'omniprésent François Bégaudeau (Canal+, Transfuge...) pour un bel article au titre mystérieux : Pour une PQD. On y trouve également des collaborations comme celle de Douglas Coupland, qui nous relate sa découverte de l'Australie.
Enfin, l'Atelier du roman (n°49 de mars 2007) rend un bel hommage collectif intitulé Après la fête à Philippe Muray, un an après sa disparition.
BI
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La belle vie
Puis vient le 11 Septembre. Confrontés à la mort, les personnages se trouvent soudainement prêts à faire le grand pas, à tout laisser au bord du chemin, à partir vers ce qui les anime vraiment. Près des décombres fumants, alors que les cadavres passent dans leurs sacs plastiques, les émotions renaissent, le désir avec et l'adultère a comme un goût de sacrilège.
Mais la pesanteur du quotidien reprendra ses droits et les new-yorkais, qui s'étaient vus meilleurs, plus humains, plus justes, plus vrais, pendant quelques mois, renonceront à leurs rêves.
La belle vie est un roman profond, qui ne peut que nous interroger individuellement sur notre parcours, notre renonciation à nos idéaux.
BI
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22 mars 2007
Le pingouin
Le style d'Andreï Kourkov est limpide, le livre se lit comme une gourmandise à l'arrière goût acide.
BI
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20 mars 2007
C.O.E.D feat Sheila E
2007, le Bataclan. La belle revient avec un groupe de filles de la mouvance Princière: Rhonda Smith à la basse, Kat Dyson à la guitare, Cassandra o’Neal aux claviers et Candy Dulfer au sax l'accompagnent.
Une première partie peu convaincante (la française Sandra Nkake), quelques minutes d'attente et le son éclate, révélant le gouffre qui sépare les pros des amateurs éclairés. L'énergie, la joie de jouer, la violence parfois, la passion, tout cela est communicatif. Certes, le groupe ne possède pas encore de répertoire très construit (son premier disque ne sortira que dans quelques mois), mais au vu de la carrière de ces dames, elles n'ont aucun mal à aller pêcher dans leurs discographies respectives ou celles de Prince pour enflammer d'un funk teinté de jazz ou de rnb une salle conquise.
Candy Dulfer est sublime, sensuelle et drôle, Sheila E. est émue jusqu'aux larmes.
Le plaisir musical pur.
BI
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12 mars 2007
Le meilleur des mondes
Le meilleur des mondes est une oeuvre d'exception, qui creuse inifiniment plus loin que la préfiguration des dictatures (hitlérienne et stalinienne) à laquelle on la limite parfois.
BI
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27 février 2007
La bulle cassée
La bulle cassée est un livre imparfait, immature, mais dont certains passages laissent des traces.
BI
PS: sur Philip k.Dick, un site blibliographique
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26 février 2007
Bright Lights, Big City
BI
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22 février 2007
Anti-manuel d'éducation sexuelle
Le livre s'achève sur l'idée, très convaincante, que la seule porte de sortie de cet engrenage, d ecette obsession anti-sexuelle est de sortir du sexuel, c'est à dire, de ne plus juger les crimes et délits, de ne plus élaborer les lois, en fontion de la nature sexuelle ou non des faits (les auteurs nous démontrent que ce critère est ineffectif) , mais en fonction de critères plus concrets (violence physique, contrainte....).
A livre à mettre entre toutes les mains.
BI
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Moby Dick
Souffle épique. Fresque au jour le jour. Ismaël et Achab sont sur un bateau... Le quotidien devient fable métaphysique, expérience mystique. Préfiguration de l'expérience de Joyce, tous les genres de la littérature concassés, concentrés en une oeuvre hétéroclite, philosophique et barbare par Herman Melville. Chef d'oeuvre absolu, à côté duquel le nombril de votre ami lit-térreux du 6ème arrondissement vous paraîtra soudain bien fade.
BI
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07 février 2007
Ma mère
Une oeuvre troublante, dont l'inachèvement laisse sur une tension, la préfiguration d'un drame annoncé.
BI
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31 janvier 2007
Pars vite et reviens tard
L'intrigue évoque d'abord une thématique - la résurgence de la peste- qui, dans le cadre d'un film noir, pourait être riche. Mais paradoxalement, le scénario aboutit à une histoire anecdotique, un fait-divers sans intérêt, sans que les deux idées ne soient liées par autre chose que les obsessions d'un personnage secondaire. N'ayant pas lu le roman de Fred Vargas dont le film est inspiré, difficile de faire la part des choses entre structure du roman et responsabilité de l'adaptation. Tout cela ne serait pas si grave si le film ne souffrait d'une certaine lourdeur, de cadrages approximatifs, et surtout d'une faiblesse très française dans la direction des second rôles et des figurants. On ne compte pas les répliques mal ajustées par de mauvais jeunes acteurs (Nicolas Cazalé, Marie Gillain) débitant des dialogues mal écrits, les scènes de foule où les figurants font très figurants (on fait semblant de discuter, les membres d'un groupe se comportent de façon homgène, etc.), autant de détails qui nuisent à l'immersion, condition sine qua non du succès d'un véritable thriller. Un film dont le ratage est symptomatioque d'un cinéma français trop occupé à l'autocéélébration pour travailler ses faiblesses.
BI
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21 janvier 2007
Renzo Piano & Richard Rogers : le Centre Georges Pompidou 30 ans après
BI
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06 janvier 2007
Meurtriers sans visage
BI
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