06 janvier 2007

Meurtriers sans visage

Vous êtes convalescent, seul, à l'hopital au moment des fêtes. Quoi de mieux qu'un polar pour passer le temps, s'immerger dans des univers décalés ? Dans Meurtriers sans visage, Henning Mankell met en scène pour la première fois son personnage fétiche, Kurt Wallander, mal en point après un divorce mal digéré. Chroniques d'une Suède inquiète, en proie aux démons du fascisme face à l'immigration, le roman vous capte, et ne vous libère qu'à sa conclusion. On découvre une atmosphère incomparable, des rapports humains très proches, où l'anonymat n'est jamais total, le tutoiement très rapide, les frontières au sens propre et figuré, jamais étanches.

BI