22 novembre 2007

Orgueil et préjugés

On ne sait finalement pas grand-chose de Jane Austen, en dehors de sa production littéraire. Orgueil et préjugés a le parfum suranné de vieilles lettres d'amour parfumées que l'on retrouverait au fond d'un coffret oublié. La préoccupation des jeunes filles de la noblesse et de la bourgeoisie y est entièrement tournée vers le mariage, qui se doit d'être un beau parti, mais dans lequel les sentiments ne sont pas absents. Les filles attendent jour après jour qu'un homme, beau et riche si possible, s'intéresse à leur cas. Les occasions sont rares, la communication lente. Pas de téléphone, on s'écrit, en espérant que les courriers suivront leurs destinataires à travers leur périple de jeunes gens passant de propriété en propriété à travers l'Angleterre. Des destins se jouent sur quelques répliques au cours d'un bal, des vies se brisent sur des malentendus, car on se doit de se marier jeune ou de finir vieille fille.
Tout fini bien, évidemment, dans ce roman délicieusement misogyne, régulièrement adapté au cinéma.


BI