20 juin 2008

JCVD

Film atypique, JCVD est réservé à ceux qui, comme moi, ont longtemps soupçonné Jean-Claude Van Damme d'être un imposteur génial.
L'auteur de "si tu enlèves l'air du ciel, les oiseaux tombent par terre...et les avions, aussi", passe du statut de ringard absolu à celui d'une icône pop, capable d'autodérision dans un rapport trouble à l'autobiographie.
Car le scénario de JCVD montre le retour d'un Jean-Claude au pays, en pleine période de perte de vitesse à Hollywood.
Procédure de divorce, problèmes d'argent: JC se rend comme tout citoyen belge à la poste du coin pour y faire un virement à son gourmand avocat californien, il s'y retrouve mêlé à une prise d'otage cahotique menée par des malfrats peu subtils.
Film étrange, à mi-chemin entre la comédie, le film noir (très belle photo avec un grain très poussé), JCVD reste au final un ovni cinématographique, un machin inclassable qui réussit à nous séduire sans pourtant tenir aucune de ses promesses.

Le Littérroriste