09 janvier 2008

La nuit nous appartient

Encore un film sur la Mafia russe ? Peut-être, mais là où le Cronenberg nous avait déçu, dans sa peinture trop caricaturale du milieu (le propos n'était pas là, mais dans la description de la violence), James Gray nous tient en haleine par des personnages complexes qui jouent avec les archétypes des rapports familiaux. Le rythme est lent, le propos très cinématographique, la photo soignée. De belles idées de plans, un certain onirisme (la séquence dans les roseaux), tout cela installe un vrai climat.

La nuit nous appartient réussit là où on ne l'attendait pas : ce n'est pas un film d'action, mais une contemplation qui touche parfois au mythe.

LE LITTERRORISTE