14 octobre 2006

Cul-de-sac

Un américain quitte une vie banale, sur un coup de tête, pour l'Australie. La découverte d'une carte chez un libraire de Boston le pousse à changer de vie. Il vend ses biens, refuse un emploi confortable et débarque à l'autre bout du monde. Fantasme du voyageur : les grands espaces, le désert, les paysages lunaires, le soleil. Faire la route. Mais n'est pas Kerouac qui veut, et l'outback n'est pas la route 66. On n'y rencontre guère que des kangourous ou des filles un peu allumées, des hippies un peu attardées, la culture en moins. Nick ne se méfie pas quand Angie passe à l'arrière de son van Volkswagen couleur camouflage. Quelques jours d'oubli au fin fond du monde, à faire l'amour et à s'arroser de bière. Et puis, un grain de sable et l'on se retrouve marié, séquestré dans un bled rayé de la carte, dans une communauté vivant en vase-clos sous tickets de rationnement. Comment partir, comment quitter ce Cul-de-sac ?
La construction du livre est limpide, l'identification immédiate, le cadre original. Pas d'effet d'exotisme, pas de personnage stéréotypé, même dans ses excès.
Un très beau roman noir, plus qu'un polar, par Douglas Kennedy
dont ce fut le premier roman.

critiques de lecteurs du livre

BI

7 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai ce bouquin dédicacé par l'auteur, qui est assez intrigant d'ailleurs ceci dit en passant. C'est le 1er bouquin de Douglas Kennedy que j'ai lu. Il parait que son dernier est le meilleur. A qd la fiche de lecture de Benoit sur ce dernier? :)
Mélanie (oui oui on se connait... pense aux rideaux rouges...)

Le Littérroriste a dit…

chère lectrice,
(ah! la proximité avec ses lectrices...) j'avais en effet en projet de chroniquer d'autres romans de Douglas Kennedy, ce sera donc fait dans les semaines qui suivent.

Anonyme a dit…

Aucun autre roman de Douglas Kennedy n'égale "cul de sac". Les suivants se cherchent mais ne trouvent pas le lecteur.
Le titre de cet ouvrage était donc surement prémonitoire...
Le débat est donc posé : finalement, est ce que ce n'est pas mieux de ne pas faire bien du premier coup?

Anonyme a dit…

La réponse pragmatique et pleine de bon sens à cette question, cher utilisateur anonyme, est: si l'on ne fait pas bien dès le 1er coup, on a rarement l'opportunité de pouvoir retenter sa chance une fois suivante...s i ton 1er album ou livre est de maigre qualité, c'est déjà une chance s'il sort qd meme... alors espérer carrément qu'il ait une suite... :)
je sais. a cause de moi ce débat lancé a pris une tournure horriblement terre à terre. :)

Anonyme a dit…

Chère mélanie,

...Et pourtant tu es le contre-exemple de ton propre propos. Ce doit être un non-sens.

Anonyme a dit…

id est?

Anonyme a dit…

je n'ai lu que l'homme qui voulait vivre sa vie, mais il semble que le thème du changement de vie soit important chez kennedy. je rajoute celui-ci à ma liste ...