30 mars 2008

Socrate dans la nuit

Aborder le dernier livre de Patrick Declerck est une entreprise délicate. Si personnage est déroutant, entre physique de garçon boucher et philosophe bon vivant, son roman ne l'est pas moins, sorte d'autofiction mise en parallèle avec les derniers instants de Socrate.

Declerck, ou plutôt son personnage, Cornelius Van Zandt, apprend qu'une tumeur logée dans son cerveau ne lui laisse que peu de temps à vivre, et que, de plus, il est impossible de savoir combien de temps. Désabusé, lassé de tout, et sans doute surtout de lui-même, de son personnage, des faux-semblants, le narrateur s'épanche sur les femmes, la gastronomie, le corps médical, le sexe... et Socrate dont il aimerait suivre la ligne de conduite, lui qui a su garder contenance..

Au final, on sort un peu déçu de ce face à face, alors même que le côté iconoclaste, excessif et incorrect du personnage nous avait laissé entrevoir plus de générosité, moins de replis sur soi

Le Litterroriste

2 commentaires:

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