Georges Méliès à la Cinémathèque

Indigence de la pensée: pour exposer un touche-à-tout, imaginatif, bricoleur, on nous sert un accrochage façon musée, qui n'est pas sans rappeler les ridicules tentatives de "musées du rock", ces tentations - pour ne pas dire cette nécessité - de rendre les choses respectables, de les mettre dans des boîtes rassurantes. Là où il fallait au contraire de la fantaisie, de l'excès, l'exposition fétichise des pièces, et passe à côté de ce qui nous importe, à savoir le travail de Méliès, tous ses trucs, ses astuces de disciple des prestidigitateurs. Peu d'explication sur les trucages.
Le travail de toute une vie (les objets, les films restants étaient dispersés) de la famille de Méliès pour tenter de rassembler des éléments de cette histoire méritait beaucoup mieux.
Le Littérroriste
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