21 août 2008

wall E

Un film comme Wall E. permet de mesurer le chemin parcouru par le cinéma d'animation ces dernières années. Là où la technique infographique se posait comme un objet en soi, un morceau de bravoure, Wall E. l'utilise pour dégager une vraie poésie. Certes, le film comporte quelques lacunes, quelques trous scénaristiques. Les séquences qui prennent place au sein du vaisseau spatial où l'humanité est maintenue en état végétatif, tout en étant amusantes, n'ont pas la même originalité que le reste du film. Mais les images du robot perdu à la surface d'une terre ravagée, continuant à empiler des cubes de déchets, resteront comme le plus efficace plaidoyer écolo.

Le Littérroriste.

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