06 mars 2010

A serious man des frères Cohen

Etrangeté radicale d'un film situé non à mi-chemin mais à la fois dans le registre du questionnement sur la judaïté et celui de l'émergence de la révolution sexuelle.
Faux-rythme, dans lequel le décalage des situations flirte avec l'ennui, funambulisme d'un récit au scénario très mince (c'est souvent le grand défaut des films des frères Cohen, qui s'écroulent souvent au bout de 60 minutes) qui compose avant tout des ambiances, schizophrénie d'un cinéma qui se veut à la fois commercial et d'auteur.

A serious man est un ovni inaccompli et attachant.

Le Litterroriste