27 septembre 2008

Dominique Perrault au Centre Georges Pompidou

Exposition conventionnelle de Perrault par lui-même. Perrault se met en scène, occulte certains aspects de son parcours pour s'afficher en architecte minimaliste. Tout cela est très conventionnel : chaque projet est explicité par une photo et une maquette. En dehors de projections dont le contenu est loin d'être explicite pour qui ne connaît pas l'architecte (de quel projet parle-t-on à un moment t?) rien n'est dit ni montré sur les espaces intérieurs : l'architecture comme une scultpture urbaine habitée, une sculpture qui viserait paradoxalement à la disparition. Mais l'architecture n'est pas le land art et Perrault n'est pas Andy Goldsworthy. Conflit donc entre la perennité que l'on attend d'une architecture (construire pour x années), la volonté des commaditaires d'utiliser une signature (Perrault l'architecte de la BNF) et une fausse modestie de rigueur.

Le Littérroriste

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