07 décembre 2008

Musée haut, musée bas de Jean-Michel Ribes

Dès la première scène, on devine l'ampleur de la catastrophe. Photo bâclée, dialogues qui se veulent fantaisistes mais tombent à plat, problème de rythme dans les répliques, direction d'acteurs inexistante (pourquoi les petits rôles sont-ils toujours tellement négligés dans le cinéma français, pourquoi ne savons nous pas diriger des groupes ?)
Ce sentiment se confirme par la suite avec une succession de scènes censées nous faire rire, qui accumulent les poncifs sans jamais - quoi que revendique le film- oser la transgression.
Faire naître du comique d'une situation, c'est à la fois un travail d'écriture, de direction d'acteur, de rythme juste sans lequel le meilleur dialogue ne fait plus mouche.
Film paresseux, qui voudrait nous flatter en nous laissant reconnaître certaines citations picturales lourdement appuyées, mais qui en réalité nous prend pour des imbéciles. Quand la gauche caviar s'adresse au peuple, elle le fait avec condescendance.

Le Littérroriste

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