13 décembre 2008

Séraphine, un film de Martin Provost

Un film français. On continue à explorer notre gloire passée, notre petit patrimoine. On y ajoute quelques gouttes de misérabilisme, quelques défauts techniques (des cadrages parfois hésitants, notamment lorsque Provost film Séraphine en extérieur devant des bâtiments), quelques bons acteurs (Yolande Moreau). Le destin de l'artiste y est bien sûr cruel, car les bourgeois ne la comprennent pas...
Qu'en reste-t-il ? On aimerait dire : le rapport sensuel, voire charnel à la peinture. Mettre la main à la pâte... Mais même cet aspect est insuffisamment mis en avant, trop furtivement.

Bref, Séraphine est un film plaisant, mais qui ne va pas au bout des choses, le film d'un pays tout occupé à se regarder dans le miroir de son passé et à convoquer le monde entier à admirer ce reflet.

Le Littérroriste

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